jeudi 10 décembre 2015

Le trafic d'avortement

L’avortement se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire du développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, qui se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.Il peut entraîner, ou non, la mort du fœtus et son expulsion immédiate. Une femme sur trois aura recours à une IVG dans sa vie. Quarante ans après sa légalisation, le recours à l'avortement est devenu un acte relativement courant mais des obstacles demeurent, contraignant encore des femmes à partir avorter à l'étranger.

Près de 220.000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2012, chiffre "relativement stable depuis une dizaine d'années", selon la Drees, service statistiques des ministères sociaux. Leur nombre aurait augmenté de 4,7% en 2013, sur fond de débat quant aux risques associés aux pilules de 3ème et 4e génération

Utilisation a des fins cométique : 

En avril 2005, le journal The Observer rapporte un trafic illégal de fœtus, y compris de fœtus de plus de 12 semaines, en provenance d'Ukraine et à destination de la Russie, où leurs cellules sont utilisées par des salons de beauté afin d'offrir des traitements cosmétiques illégaux, scientifiquement douteux, et même dangereux, à de riches clients en quête de cures de jouvence. Le journal soupçonne les trafiquants de payer les femmes ukrainiennes 100 livres sterling afin de consentir à avorter et donner leur accord pour l'utilisation du fœtus par des instituts publics de recherche. Mais d'après la police ukrainienne, ces instituts sont gangrénés par la corruption et revendent ensuite les fœtus, pour 5 000 livres, à des cliniques privées, notamment moscovites, où sont pratiqués ces traitements. Certains médecins payeraient même les femmes ou les tromperaient pour les convaincre de repousser la date de leur avortement, les fœtus tardifs étant particulièrement prisés. D'après le ministère russe de la santé, sur 41 cliniques moscovites offrant des traitements à base de cellules souches, 37 seraient hors-la loi.

En août 2006, le Daily Mail confirme ce trafic, en provenance d'Ukraine et de Géorgie, vers la Russie, la République dominicaine et la Barbade, centres de tourisme médical pour de nombreux Britanniques et Américains aisés qui viennent s'affranchir des dispositions éthiques interdisant de tels traitements dans leurs pays. Les femmes seraient payées 200 dollars américains pour avorter lorsque leur fœtus atteint entre 8 et 12 semaines

Utilisation des organes : 

Depuis le 14 juillet 2015, plus de cinq vidéos ont été diffusées et mettent au grand jour un vaste trafic rémunéré d’organes de fœtus humains avortés dans les structures internes du Planning familial américain, et ce, malgré la prohibition formelle d’un tel marché par la loi fédérale.

Au fil des vidéos, le CMP détaille tout l’arsenal logistique et financier du Planning familial. Les images très choquantes de ces enregistrements révèlent les agissements de responsables hauts placés, dont le Dr Deborah Nucatola, chef de file du Planning familial et le Dr Savita Ginda, vice-présidente et directrice médicale du Planning familial.

On y voit comment sont analysés, disséqués, triés et négociés, les membres et organes vitaux des fœtus humains avortés. Les organes sont évalués, soupesés afin d’en déterminer la qualité, comme une simple marchandise. Les responsables de l’IPPF expliquent que pour obtenir des fœtus en bon état, il leur faut parfois changer les méthodes d’avortement afin de ne pas « écraser » ou « broyer » les organes choisis.

Le CMP, dont David Daleiden est le dirigeant, fait aujourd’hui l’objet de déni et de critiques virulentes, car le gouvernement américain soutient largement les diverses activités du Planning familial. Un projet de loi a été déposé par des sénateurs afin de suspendre les financements du Planning familial. Le président Barack Obama vient d’y opposer son veto.

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