mercredi 16 mars 2016

LA PROSTITUTION



La prostitution est une forme d'échange économico-sexuel ponctuelle, explicite et préalablement négociée. Bien que pratiquée par les membres des deux sexes, elle est majoritairement exercée par les femmes auprès d'hommes. Le statut légal de la prostitution varie selon les pays et peut également être classé de l'illégalité aux activités légales professionnelles. En 2010, les revenus annuels de la prostitution sont estimés à plus de 187 milliards de dollars. Un à deux millions de femmes dans le monde sont vendues chaque année comme des objets sexuels pour la prostitution par des réseaux internationaux, la majeure partie venant de pays pauvres pour être exploitées dans des pays riches.
D'un point de vue législatif, on peut distinguer trois conceptions de la prostitution, produisant trois approches politiques des États sur son exercice : le réglementarisme, l'abolitionnisme (et sa variante néo-abolitionniste) et le prohibitionnisme.
La prostitution est régulièrement l'objet de vives controverses entre politiques, intellectuels et féministes qui sont en faveur d'une légalisation de l'activité et ceux qui sont partisans de son interdiction. Ainsi, la philosophe américaine Judith Butler affirme que « toute féministe digne de ce nom devrait s'occuper de la syndicalisation des prostituées » et regrette que les positions abolitionnistes et prohibitionnistes privent « de la capacité de consentir ». À l'inverse, la juriste Catharine MacKinnon affirme que « Judith Butler et les autres sont seulement des voix pour une certaine forme de misogynie et de déni » et souligne le lien entre prostitution, pornographie et violence faite aux femmes. En France un débat similaire oppose notamment Élisabeth Badinter à Sylviane Agacinski.
ENJEUX :
La prostitution est considérée comme un problème car elle est souvent aux mains de la criminalité organisée. Les prostituées peuvent être victimes d'une forme d'esclavage. Les prostituées sont également concernées par les maladies sexuellement transmissibles et les convoitises que provoquent leurs revenus. Certains usagers de drogues, le plus souvent l'héroïne ou le crack, obtiennent leurs drogues principalement grâce à la prostitution. Ils reçoivent de l'argent pour le sexe, qui est ensuite utilisé pour acheter les drogues. La majorité de ces prostituées toxicomanes prennent part à la prostitution de rue, car elles ne disposent pas généralement des ressources nécessaires pour travailler de façon autonome dans un bordel ou pour être callgirls, et beaucoup de maisons closes ne veulent pas employer des personnes droguées.
Pour les riverains, la prostitution de rue est souvent très mal vécue car, en termes d'image, elle aurait pour conséquence indirecte de dévaloriser les propriétés du quartier
TRAFICS D’HUMAINS :
Certaines femmes sont forcées, par le trafic d'êtres humains, à se prostituer. Dans le cadre spécifique de la prostitution forcée, des réseaux criminels peuvent utiliser des techniques de contrainte comme la confiscation de papiers d'identité, le chantage familial, la surveillance par des souteneurs. Il arrive que les prostituées soient l'objet de trafic et soient vendues. Elles peuvent également être droguées de force afin d'être plus faciles à surveiller. Les destinations les plus communes pour les victimes de la traite des êtres humains sont la Thaïlande, le Japon, Israël, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Italie, la Turquie et les États-Unis, selon un rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Beaucoup de femmes, dans le cadre de cette activité, émigrent vers des pays parfois très éloignée. Les principales sources de traite de personnes comprennent la Thaïlande, la Chine, le Nigeria, l'Albanie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Moldavie et l'Ukraine.
Actuellement, le trafic d'êtres humains en Asie par le crime organisé, décrit comme le plus grand esclavage sexuel de l'histoire, est largement composé de femmes et d'enfants
La prostitution des enfants est un problème grave dans de nombreux pays. Les enfants sont souvent contraints à la prostitution par les structures sociales et les agents individuels. La pauvreté, les problèmes sociaux, la corruption et la criminalité contribuent à la prolifération de la prostitution des enfants.
En Inde, la police fédérale a annoncé qu'environ 1,2 million d'enfants sont soupçonnés d'être impliqués dans la prostitution.
En Thaïlande, le nombre exact d'enfants prostitués n'est pas connu, mais le Thailand's Health System Research Institute soutient que les enfants représenteraient 40 % des prostitués thailandais.
Aux Philippines, il y a 60 000 à 100 000 enfants prostitués, selon l'UNICEF et des organisations non gouvernementales.
En Colombie, on estime qu'il y a 35 000 enfants prostitués, dont 5 000 à 10 000 d'entre eux dans les rues de Bogota.
En Suisse, la prostitution est toujours légale pour les mineurs de 16 à 18 ans. Cependant, le parlement légifère actuellement à la suite de plaintes de la Cour européenne des droits de l'homme et des États-Unis. Les prostitués mineurs sont estimés être entre 1 500 et 3 000 sur le territoire helvétique

État de la législation dans le monde
·              Prostitution légale et encadrée par des lois
·              Prostitution tolérée, pas légalisée, et donc pas réglementée. Les activités organisées (maisons closes ou proxénétisme) sont illégales

·              Prostitution illégale (les personnes prostituées et/ou les clients sont punis par la loi



                                                                                                                Ambre LANCRY

Les nouvelles formes de prostitution

http://www.francetvinfo.fr/societe/prostitution/de-nouvelles-formes-de-prostitution_908783.html

jeudi 10 décembre 2015

Le trafic d'avortement

L’avortement se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire du développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, qui se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.Il peut entraîner, ou non, la mort du fœtus et son expulsion immédiate. Une femme sur trois aura recours à une IVG dans sa vie. Quarante ans après sa légalisation, le recours à l'avortement est devenu un acte relativement courant mais des obstacles demeurent, contraignant encore des femmes à partir avorter à l'étranger.

Près de 220.000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2012, chiffre "relativement stable depuis une dizaine d'années", selon la Drees, service statistiques des ministères sociaux. Leur nombre aurait augmenté de 4,7% en 2013, sur fond de débat quant aux risques associés aux pilules de 3ème et 4e génération

Utilisation a des fins cométique : 

En avril 2005, le journal The Observer rapporte un trafic illégal de fœtus, y compris de fœtus de plus de 12 semaines, en provenance d'Ukraine et à destination de la Russie, où leurs cellules sont utilisées par des salons de beauté afin d'offrir des traitements cosmétiques illégaux, scientifiquement douteux, et même dangereux, à de riches clients en quête de cures de jouvence. Le journal soupçonne les trafiquants de payer les femmes ukrainiennes 100 livres sterling afin de consentir à avorter et donner leur accord pour l'utilisation du fœtus par des instituts publics de recherche. Mais d'après la police ukrainienne, ces instituts sont gangrénés par la corruption et revendent ensuite les fœtus, pour 5 000 livres, à des cliniques privées, notamment moscovites, où sont pratiqués ces traitements. Certains médecins payeraient même les femmes ou les tromperaient pour les convaincre de repousser la date de leur avortement, les fœtus tardifs étant particulièrement prisés. D'après le ministère russe de la santé, sur 41 cliniques moscovites offrant des traitements à base de cellules souches, 37 seraient hors-la loi.

En août 2006, le Daily Mail confirme ce trafic, en provenance d'Ukraine et de Géorgie, vers la Russie, la République dominicaine et la Barbade, centres de tourisme médical pour de nombreux Britanniques et Américains aisés qui viennent s'affranchir des dispositions éthiques interdisant de tels traitements dans leurs pays. Les femmes seraient payées 200 dollars américains pour avorter lorsque leur fœtus atteint entre 8 et 12 semaines

Utilisation des organes : 

Depuis le 14 juillet 2015, plus de cinq vidéos ont été diffusées et mettent au grand jour un vaste trafic rémunéré d’organes de fœtus humains avortés dans les structures internes du Planning familial américain, et ce, malgré la prohibition formelle d’un tel marché par la loi fédérale.

Au fil des vidéos, le CMP détaille tout l’arsenal logistique et financier du Planning familial. Les images très choquantes de ces enregistrements révèlent les agissements de responsables hauts placés, dont le Dr Deborah Nucatola, chef de file du Planning familial et le Dr Savita Ginda, vice-présidente et directrice médicale du Planning familial.

On y voit comment sont analysés, disséqués, triés et négociés, les membres et organes vitaux des fœtus humains avortés. Les organes sont évalués, soupesés afin d’en déterminer la qualité, comme une simple marchandise. Les responsables de l’IPPF expliquent que pour obtenir des fœtus en bon état, il leur faut parfois changer les méthodes d’avortement afin de ne pas « écraser » ou « broyer » les organes choisis.

Le CMP, dont David Daleiden est le dirigeant, fait aujourd’hui l’objet de déni et de critiques virulentes, car le gouvernement américain soutient largement les diverses activités du Planning familial. Un projet de loi a été déposé par des sénateurs afin de suspendre les financements du Planning familial. Le président Barack Obama vient d’y opposer son veto.

lundi 7 décembre 2015

Les organismes génétiquement modifiés (OGM)

Les organismes génétiquement modifiés (OGM), font leur apparition à la fin du siècle dernier.Ce sont des organismes dont le génome a été modifié par l'intervention de l'homme. Les scientifiques sélectionnent des caractères avantageux venant d'un autre organisme et l'intègrent à l'organisme (par un procédé appelé transgenèse) afin de l'amélioré dans le sens qui les avantage.Dans l'agriculture cela est fait pour maximiser le rendement de la production en jouant sur de nombreux caractères qui permettent de faire pousser la plante plus vite ou encore d'améliorer sa résistance aux maladies etc...

Aujourd'hui de nombreux pays comme les Etats-Unis, la Chine ou encore le Brésil produisent en grande quantité des OGM et en exportent dans le monde entier.Et pourtant subsistent encore de nombreuse zones d'ombres sur les effets à long terme de ces OGM sur la nature et sur nous qui en consommons. 

Dans la nature les organismes transgéniques peuvent transmettre les gènes sélectionner à d'autres organismes de la même espèce et le fait de privilégiés certains caractères aux détriment d'autres caractères amène une diminution de la biodiversité.
En ingérant des produits contenant des OGM nous ne savons pas quels effets indésirables cela peut entraîner sur notre organisme que ce soit sur le court terme ou sur le long terme C'es pour cela que de nombreuses manifestation anti-OGM ont lieux.Alors faut-il réellement interdire les OGM malgré les avantages qu'ils procurent ?

  

L'avortement :le choix d'une vie

Qu'est ce que c'est:
L'avortement ou l'interruption volontaire de grossesse est l'expulsion provoquée d'un embryon voire d'un fœtus hors de l’utérus avant qu'il ne soit considéré comme viable c'est a dire avant la fin de la douzième semaines de grossesse.
Pour qui:
Il faut savoir que que le nombre d’IVG ne cesse de croître avec le temps et touchent des femmes de plus en plus jeunes
Des femmes qui ne pensent pas être en mesure d'assumer une grossesse car trop jeunes sans ressources faisant face au refus de la paternité de leur partenaire ....
la loi française exige que l'intervention soit pratiquée par un médecin et une jeune fille se doit d’être accompagne par une personne majeure de son choix et peut se référer a un planning familial ou un centre de planification sociale
Apres l'intervention,la jeune femme se voit informer des divers moyens de contraception pour ne plus qu'elle ai recours a L’IVG
En effet même si L’IVG blesse rarement le corps il ne faut pas sous estimer les blessures du cœur qui poussent souvent les femmes a la dépression car elles savent qu'elles ont mis fin a une vie et que donner la vie est un des plus fort désirs humain. elles penseront toute leur vie a cet enfant qui n'est pas né et a l'age qu'il pourrait avoir.
donc quelles quelles que soit les raisons qui poussent une femme a avorter se n'est jamais un acte anodin mais une décision difficile e douloureuse.
C'est pour cela que depuis 1975,en France la loi autorise le recours a l'avortement.Elle considère que la société doit prendre en compte la détresse d'une femme ou d'une jeune fille qui se sent incapable d'assumer une grossesse.
Si la loi permet cet acte, elle ne rend pas pour autant moral. Certains pensent que sa na devrait pas être toléré car l'IVG porte atteinte a la vie humaine: les autorités morales et religieuses pensent que nul ne peut disposer de la vie d'autrui et condamnent très vigoureusement le recours a l'avortement.
Vous pouvez donc penser que L’IVG même légal n'est pas moral et condamner cet acte mais n’oubliez pas que l'avortement est une blessure qui met longtemps a cicatriser pour celles qui y ont recours et qu'il ne s'agit pas de les juger.

La laïcité à l’école



La laïcité à l’école publique s’est peu à peu imposée, sans remettre en cause l’existence d’écoles privées (loi Falloux, 1850). La loi de 1882 a imposé la laïcité des programmes et des locaux des écoles publiques. La loi de 1905 instaure une séparation institutionnelle. Le combat laïque se justifie alors au nom d’une morale républicaine : l’école forme les citoyens, assure l’unité de la nation, les enseignants étant porteurs de l’intérêt général. La querelle de la laïcité s’incarne alors dans la lutte entre l’école publique et l’école privée.
Pour ses adversaires, l’école privée doit rester marginale, ainsi que le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants. À l’inverse, les Églises cherchent à dissocier la laïcité de l’État de celle de l’école. La loi Debré de 1959 crée les écoles privées sous contrat encadrant les rapports entre l’État et les écoles privées, et définit les obligations réciproques des deux partenaires. Ce système a été maintenu à la suite des manifestations de 1984 en faveur de l’école libre. Le secteur privé de l’éducation est soumis à de strictes obligations de service public, comme l’unité des programmes et le respect de la liberté de conscience.
Depuis la fin des années 1980, la laïcité à l’école a connu de nouveaux développements avec la question du foulard islamique, et, à travers elle, celle du port d’insignes religieux à l’école. Ces interrogations ont abouti au vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant le port de signes ou de tenues manifestant son appartenance religieuse à l’école.

Le trafic d'organes

Le trafic d’organes est une activité criminelle en plein essor. « Interpol a classé ce crime qui profite de la globalisation du marché des organes par Internet parmi”le top 10” des crimes les plus lucratifs avec le trafic d’armes, de drogues ou d’êtres humains », précise Jan Kleijssen, directeur de la Société de l´information et de la lutte contre la criminalité du Conseil de l’Europe.
L’Organisation mondiale de la santé avait évalué en 2012 à 10 000 le nombre annuel de transplantations clandestines. Pour tenter d’éradiquer ce fléau qui générerait plus d’un milliard d’euros de profits illicites par an, le Conseil de l’Europe a adopté en juillet dernier une convention contre le trafic d’organes humains.

QUATORZE ÉTATS L’ONT SIGNÉE, MAIS PAS LA FRANCE

Le jour de son ouverture à la signature le 25 mars dernier, quatorze États l’ont signée. Mais pas la France. « Pas encore la France, rectifie Jan Kleijssen, il y a une volonté politique des États de la signer mais chacun respecte ses procédures internes. »
Selon lui, la logique voudrait que les 47 États membres du Conseil de l’Europe la signent à terme puisque tous l’ont approuvée. Et dès les cinq premières ratifications, la convention entrera en vigueur.
Les États non européens peuvent également adhérer à cette convention à vocation universelle, comme toutes les conventions portées par le Conseil de l’Europe depuis plusieurs années. Des pays tels le Japon, l’Australie ou les États-Unis ont ainsi signé la convention sur la cybercriminalité, le Conseil de l’Europe étant beaucoup plus réactif que les Nations unies pour élaborer de tels textes.

HARMONISER LES DÉFINITIONS ET CRÉER UNE BASE JURIDIQUE COMMUNE

Le texte criminalise le prélèvement illicite d’organes humains sur des donneurs vivants ou décédés. Il entend harmoniser les définitions, créer une base juridique commune aux États afin de faciliter la coopération internationale pour lutter contre ce trafic.

Et pour le prévenir, la convention invite les pays signataires à favoriser le don d’organes, à développer des systèmes transparents de transplantation et à en garantir un accès équitable aux patients.